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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 00:00



LE VIDEO-LIVRE DE
« L’ORIGINE DES ESPÈCES »

Un siècle et demi après sa parution, L’Origine des espèces reste un livre extraordinaire. On y découvre l’intelligence, l’audace et la modestie du naturaliste anglais, dont nous célébrons cette année le bicentenaire de la naissance.

Science&Vie a demandé à 6 scientifiques de renom ce que leur inspire la lecture de cette oeuvre majeure.

cliquez ici.
   



 

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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 00:00

Galápagos

 MERCREDI 10 JUIN 2009 / 20H00




Thème de l'émission : La force des éléments
Réalisateur : Patrick Morris

RÉSUMÉ

Situé à des milliers de kilomètres du continent sud-américain, l'archipel des Galápagos subit de façon quasi permanente la violence des éléments.

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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 18:38

Galápagos
 MARDI 9 JUIN 2009 / 20H00 




RÉSUMÉ

Les Galápagos constituent un havre pour certaines espèces animales et végétales que l'on ne trouve que sur ces îles. En 1535 l'évêque de Panama, Tomas de Berlanga, y accoste. La faune et le paysage qu'il découvre le conduisent à penser qu'il a accosté en enfer. Les rochers volcaniques sont inhospitaliers et d'étranges animaux les peuplent. En 1835, un navire de la couronne britannique y jette l'ancre, avec à son bord un jeune naturaliste nommé Charles Darwin. Ses observations sur les espèces locales ont alimenté sa réflexion sur l'«Origine des espèces». Sur le terrain, il s'est intéressé aux tortues géantes et aux «dragons» qui peuplent le rivage.

    
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7 juin 2009 7 07 /06 /juin /2009 18:28
Galápagos

 LUNDI 8 JUIN 2009 / 20H00   

RÉSUMÉ

Le documentariste Patrick Morris est parti à la découverte de l'archipel des Galápagos, composé de treize îles principales. Sur Isabela, la plus grande, longue de 160 kilomètres, les tortues géantes se réunissent autour des étangs d'eau douce. Plus à l'est, se trouvent des îles plus vieilles et couvertes de forêts denses. Là, les volcans sont maintenant éteints. Grâce à la collaboration de scientifiques locaux, Patrick Morris rapporte des images qui mettent en valeur toutes les richesses que recèlent ces îles du Pacifique et la faune exceptionnelle qui les peuple.




CRITIQUE TELERAMA

2T
Série documentaire (1/3) de Patrick Morris (GB, 2006). 45 mn. Inédit.

Cette série documentaire programmée dans le cadre de l'année Darwin  est consacrée aux lointaines Galápagos, que le célèbre naturaliste explora en 1835. De l'auteur de L'Origine des espèces, il n'est pourtant jamais question dans ce premier volet. Il s'agit plutôt de prendre la mesure de la singularité de cet archipel sauvage perdu dans l'immensité pacifique, chapelet d'îles et de récifs nés de l'activité volcanique. Tout ici est imprégné d'un exotisme mystérieux : les paysages bigarrés, rocailleux ou luxuriants, désolés ou grouillants de vie ; les animaux terrestres, majoritairement endémiques ; la faune marine, d'une étonnante diversité - au confluent de quatre courants, chauds et froids, les Galápagos « aspirent » véritablement les poissons du Pacifique.


Rien de bien neuf, diront les plus avertis. Peut-être, mais la qualité des images et la musique orchestrale font de ce film un grand spectacle. Il faut voir les iguanes marins plonger du haut d'une barre rocheuse dans le violent ressac, onduler dans les eaux glacées pour atteindre, 9 mètres plus bas, des algues minuscules... Boulotter un peu, prendre garde aux otaries, remonter à la surface au plus vite : l'hypothermie et l'asphyxie menacent. Quelle vie que cette lutte pour la survie !

Marc Belpois

Télérama, Samedi 6 juin 2009 



 
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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 18:22
   
  Le grand voyage de Charles Darwin.
 SAMEDI 6 JUIN 2009 / 20H45   



RÉSUMÉ

En 1831, Charles Darwin, naturaliste de 22 ans fraîchement diplômé de Cambridge, se prépare à devenir pasteur, selon le voeu de son père, lorsqu'une aventure autrement plus tentante s'offre à lui : participer, en tant que scientifique, à l'expédition du Beagle, qui part cartographier l'Amérique du Sud sous les ordres du jeune capitaine Fitzroy. Un fabuleux voyage qui, au total, durera cinq ans, du Cap vert aux îles Cocos, de l'Australie aux Galápagos. C'est à cette époque que Darwin pressent des vérités insoupçonnées de son temps. De retour en Angleterre et retiré dans sa propriété campagnarde, il mettra 23 années à consolider sa fameuse théorie, selon laquelle les espèces ne sont pas immuables.



CRITIQUE TELERAMA

1T
Documentaire de Hannes Schuller et Katharina von Flotow (France, 2009). 95 mn. Inédit.

Le Beagle de Charles Darwin pourrait être aussi célèbre que la caravelle de Christophe Colomb. C'est en effet à bord de ce voilier à deux mâts que Darwin entreprit un périple autour du monde de quatre années et deux cent quatre-vingts jours, afin de cartographier l'Amérique du Sud. Les voyages forment la jeunesse et la... genèse de nouvelles théories. En 1831, Charles Darwin n'a que 22 ans. Diplômé de l'université de Cambridge, le jeune naturaliste s'apprête à devenir pasteur, selon le voeu de son père. Mais un jeune capitaine de vaisseau, Robert Fitzroy, cherche un équipier : il convainc Charles Darwin d'embarquer avec lui. De l'Amérique latine à l'Australie, des îles Cocos aux Galápagos, Darwin va collecter, collectionner même (ce sera sa grande passion) végétaux, espèces animales vivantes et fossiles. Tout au long du voyage, ses milliers de spécimens seront réexpédiés en Grande-Bretagne. Ce n'est qu'en 1859 qu'il publiera le livre qui bouleversa la science contemporaine : De l'origine des espèces.


Drôle de docu-fiction que cet opus sagement chronologique. Les parties fictionnelles manquent cruellement de force, se contentant d'illustrer dans des paysages sauvages ce que Darwin (mutique d'un bout à l'autre du film) a vu et les espèces qu'il a croisées. En revanche, les passionnantes interviews de scientifiques du monde entier mettent en perspective la façon dont le chercheur anglais a échafaudé ses théories puis les bouleversements qui en ont découlé. Inégal, ce docu-fiction a le mérite de résumer clairement le clivage entre science et théologie, en s'appuyant sur la pédagogie des images.

Emmanuelle Skyvington

Télérama, Samedi 6 juin 2009 
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27 février 2009 5 27 /02 /février /2009 15:59








Tous les lundis et jeudisl'étrange histoire de Charles Darwin racontée à la manière de «Benjamin Button» : 
74 épisodes comme un compte à rebours, année par année, de sa mort le 19 avril 1882 à sa naissance le 12 février 1809 - dont on célèbre le bicentenaire.


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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 12:37

 

Le HMS Beagle dans les eaux de la Terre de feu, salué par les autochtones fuégiens.

Peinture de Conrad Martens qui devint l'artiste du navire en 1833.

 

Le voyage de Charles Darwin est le second voyage d'exploration de l'HMS Beagle.

Le but principal de l'expédition était de réaliser une cartographie de l'Amérique du Sud, afin de compléter le travail réalisé lors du premier voyage du Beagle. Sont embarqués 22 chronomètres calibrés, des baromètres sans mercure, et un fabriquant d'outils mathématiques pour les entretenir. Des observations astronomiques devaient notamment permettre, associées à l'utilisation de ces instruments précis, de déterminer la longitude de Rio de Janeiro, encore inconnue. Un artiste se joint à l'équipage pour les travaux de cartographie.
Il était alors assez courant qu'un naturaliste participe aux expéditions, d'autant que le capitaine du navire, Robert FitzRoy, apprécie les conversations scientifiques.

Ce voyage, d'une durée initialement prévue de deux ans aura duré cinq années, du 27 décembre 1831 au 2 octobre 1836.

 


Le trajet du Beagle. 

 

Le voyage du Beagle Une animation proposée par le Muséum d'Histoire Naturelle de Londres.

 




Autobiographie de C. Darwin. Extraits.


  De retour à la maison après mon court voyage géologique au nord du pays de galles, je trouvai une lettre d'Henslow m'informant que le capitaine FitzRoy souhaitait céder une partie de sa propre cabine à un jeune volontaire désireux de participer, comme naturaliste et sans traitement, au voyage du Beagle. (...) je voulus sur le champ accepter cette offre mais (...) mon père émit de fortes objections, ajoutant toutefois ces mots qui furent ma chance :" Si tu trouves un homme de bon sens qui te conseille d'y aller, j'y consentirai". Le soir même j'écrivis pour refuser la proposition.
(...) Mon oncle estimait sage d'accepter la proposition ; comme mon père avait toujours dit qu'il était l'homme le plus sensé du monde, il donna aussitôt son consentement (...)


On returning home from my short geological tour in N. Wales, I found a letter from Henslow, informing me that Captain Fitz-Roy1was willing to give up part of his own cabin to any young man who would volunteer to go with him without pay as naturalist to the Voyage of the Beagle. (...) I was instantly eager to accept the offer, but my father strongly objected, adding the words fortunate for me,—"If you can find any man of common sense, who advises you to go, I will give my consent." So I wrote that evening and refused the offer. 
(...) As my uncle thought it would be wise in me to accept the offer, and as my father always maintained that he was one of the most sensible men in the world, he at once consented (...)

 
      




 


Le lendemain, je partis à Cambridge voir Henslow, puis j'allais à Londres rencontrer FitzRoy, et tout fut bientôt arrangé. Plus tard, quand je devins très intime avec FitzRoy, j'appris que j'avais bien failli être éconduit à cause de la forme de mon nez ! (...) il était convaincu qu'il pouvait juger du caractère d'un homme d'après ses caractéristiques extérieures. Aussi doutait-il que quiconque pourvu d'un nez tel que le mien pût posséder une énergie et une détermination suffisantes pour le voyage. Mais je crois qu'il fût par la suite bien heureux de constater que mon nez avait menti.


Next day I started for Cambridge to see Henslow, and thence to London to see Fitz-Roy, and all was soon arranged. Afterwards on becoming very intimate with Fitz-Roy, I heard that I had run a very narrow risk of being rejected, on account of the shape of my nose ! He (...) was convinced that he could judge a man's character by the outline of his features; and he doubted whether anyone with my nose could possess sufficient energy and determination for the voyage. But I think he was afterwards well-satisfied that my nose had spoken falsely.

Beaglecut





Le voyage du Beagle fût de loin l'événement le plus important de ma vie, et il a déterminé toute ma carrière.

The voyage of the Beagle has been by far the most important event in my life and has determined my whole career.

 

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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 00:00

I am almost convinced (quite contrary to opinion I started with) that species are not (it is like confessing a murder) immutable.


(...) je suis presque convaincu (contrairement à l'opinion que j'avais au début) que les espèces (c'est comme d'avouer un meurtre) ne sont pas immuables.


Lettre du 11 janvier 1844 à J.D. Hooker, gendre de J.S. Henslow, directeur du jardin botanique de Kew, in The Correspondance of Charles Darwin

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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 00:00


Organized beings represent a tree irregularly branched 
some branches far more branched — Hence Genera. —


Les êtres organisés représentent un arbre, irrégulièrement ramifié

certaines branches sont bien plus divisées- d'où les genres.-

Darwin's notebook B (page 21)




The tree of life should perhaps be called the coral of life, base of branches dead; so that passages cannot be seen. — this again offers

contradiction to constant succession of germs in progress 

no only makes it excessively complicated.


L'arbre de la vie devrait peut-être s'appeler le corail de la vie : la base des branches est morte, de sorte qu'on ne peut plus voir les passerelles. - ceci s'oppose encore 

à une succession constante des germes en marche

non, c'est seulement qu'elle devient par là excessivement compliquée.

Darwin's notebook B (page 25-26)


 

     I think


Case must be that one generation then should be as many living as now.


To do this and to have many species in same genus (as is) requires extinction.


Thus between A & B immense gap of relation. C & B the finest gradation, B & D rather greater distinction. Thus genera would be formed. — bearing relation


 

     Je pense


Le cas devrait être le suivant : chaque génération devait compter à l'époque autant de membres qu'il en vit aujourd'hui.


Pour y parvenir et pour qu'il y ait beaucoup d'espèces d'un même genre (comme c'est le cas), l'extinction est INDISPENSABLE.


D'où, entre A et B un immense écart dans la parenté, entre C et D une gradation plus fine, et entre B et D une différence un peu plus grande. C'est ainsi que les genres seraient formés. - entretenant des liens de parenté

           Page 36  

 


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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 17:38



Présentation de l'éditeur (édition française. Payot & Rivages, 2008)


Ce qui est émouvant dans ces carnets, écrits en 1837-1838, c'est que Darwin sait d'emblée à quoi il touche. Et s'en étonne. Et s'en inquiète. Doute, par conséquent, de lui-même. Et laisse l'idée là, en plan. Il continuera de prendre des notes, jusqu'à ce qu'une première esquisse (1842), puis une deuxième (1844), commencent à construire l'architecture des idées qui seront rassemblées dans L'Origine des espèces (1859).


Préface du traducteur, Maxime Rovere. Extrait.


Darwin, père de la théorie de l'évolution, n'était pas fait pour cette idée. Loin de l'avoir découverte et immédiatement embrassée, loin de l'avoir choyée et cultivée avec amour, Charles Darwin s'est débattu longtemps contre l'idée invraisemblable, fantaisiste, dangereuse, que "les espèces ne sont pas immuables". Une succession de carnets, soigneusement tenus, souvent relus et commentés par l'auteur, ont été le champ de bataille de ce combat de l'homme avec l'idée.



 

Carnet B exposé au Muséum d'Histoire Naturelle de Londres Edition française. 2008

 

 

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