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6 juin 2009 6 06 /06 /juin /2009 18:22
   
  Le grand voyage de Charles Darwin.
 SAMEDI 6 JUIN 2009 / 20H45   



RÉSUMÉ

En 1831, Charles Darwin, naturaliste de 22 ans fraîchement diplômé de Cambridge, se prépare à devenir pasteur, selon le voeu de son père, lorsqu'une aventure autrement plus tentante s'offre à lui : participer, en tant que scientifique, à l'expédition du Beagle, qui part cartographier l'Amérique du Sud sous les ordres du jeune capitaine Fitzroy. Un fabuleux voyage qui, au total, durera cinq ans, du Cap vert aux îles Cocos, de l'Australie aux Galápagos. C'est à cette époque que Darwin pressent des vérités insoupçonnées de son temps. De retour en Angleterre et retiré dans sa propriété campagnarde, il mettra 23 années à consolider sa fameuse théorie, selon laquelle les espèces ne sont pas immuables.



CRITIQUE TELERAMA

1T
Documentaire de Hannes Schuller et Katharina von Flotow (France, 2009). 95 mn. Inédit.

Le Beagle de Charles Darwin pourrait être aussi célèbre que la caravelle de Christophe Colomb. C'est en effet à bord de ce voilier à deux mâts que Darwin entreprit un périple autour du monde de quatre années et deux cent quatre-vingts jours, afin de cartographier l'Amérique du Sud. Les voyages forment la jeunesse et la... genèse de nouvelles théories. En 1831, Charles Darwin n'a que 22 ans. Diplômé de l'université de Cambridge, le jeune naturaliste s'apprête à devenir pasteur, selon le voeu de son père. Mais un jeune capitaine de vaisseau, Robert Fitzroy, cherche un équipier : il convainc Charles Darwin d'embarquer avec lui. De l'Amérique latine à l'Australie, des îles Cocos aux Galápagos, Darwin va collecter, collectionner même (ce sera sa grande passion) végétaux, espèces animales vivantes et fossiles. Tout au long du voyage, ses milliers de spécimens seront réexpédiés en Grande-Bretagne. Ce n'est qu'en 1859 qu'il publiera le livre qui bouleversa la science contemporaine : De l'origine des espèces.


Drôle de docu-fiction que cet opus sagement chronologique. Les parties fictionnelles manquent cruellement de force, se contentant d'illustrer dans des paysages sauvages ce que Darwin (mutique d'un bout à l'autre du film) a vu et les espèces qu'il a croisées. En revanche, les passionnantes interviews de scientifiques du monde entier mettent en perspective la façon dont le chercheur anglais a échafaudé ses théories puis les bouleversements qui en ont découlé. Inégal, ce docu-fiction a le mérite de résumer clairement le clivage entre science et théologie, en s'appuyant sur la pédagogie des images.

Emmanuelle Skyvington

Télérama, Samedi 6 juin 2009 
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